< Retour
Portrait de Rachel et Hannah

Bienvenue sur notre album !

Je m'appelle Rachel, j'ai 8 ans et je vis à Paris avec mes parents et ma grande sœur, Hannah. Pour ses 13 ans, mes parents lui ont offert un appareil photo car depuis qu’elle est toute petite elle rêve d’être photographe. Je ne l'ai jamais vue aussi heureuse. J’ai hâte de pouvoir coller nos photos dans notre album de famille.

Nos archives

Les phases de la guerre

Partager :

1939 : la guerre commence

Le 1er septembre 1939, Hitler lance ses armées sur la Pologne. En réponse à l’attaque de leur alliée, l’Angleterre et la France décrètent la mobilisation générale et, le 3 septembre, déclarent la guerre à l’Allemagne. Pensant qu’une fois de plus les démocraties resteraient sans réaction face à son intervention militaire, Hitler est abasourdi par cette décision.

 

En Pologne, rien n’arrête l’armée du Reich. qui, utilise une nouvelle forme de guerre reposant sur l’attaque conjointe des chars (les panzers) et de l’aviation. En moins d’un mois, la Pologne est vaincue et son territoire est partagé entre l’Allemagne et l’URSS.

 

Neuf mois plus tard, le 10 mai 1940, une nouvelle attaque est lancée vers l’ouest, en direction de la Belgique, des Pays-bas et de la France. C’est une nouvelle victoire pour l’Allemagne.

 

1941 : l'URSS attaquée

Le 22 juin 1941, la Wehrmacht (armée allemande) pénètre en Union Soviétique (URSS) avec pour objectif de s’emparer des villes de Kiev, Leningrad et Moscou. Soutenus par l’aviation, les panzers foncent à travers les plaines, terrifiant les civils sur leur passage. L’armée du Reich, qui a préparé l’invasion dans le plus grand secret, prend au dépourvu les trois millions de soldats russes qui ne sont pas prêts au combat. Staline, lui-même, ne peut y croire !

 

Rencontrant une faible résistance, l’armée allemande s’enfonce de près de 1 000 km en territoire soviétique et arrive en vue de Moscou. Au nord, les Allemands parviennent aux portes de Leningrad, contrôlant les grands centres industriels et le grenier à blé russe.

 

Heureusement pour l’Armée Rouge, les pluies de l’automne 1941 ralentissent la progression allemande. Les chars s’enlisent dans la boue. Avec l’hiver, la Wehrmacht est prise au piège du froid intense et du gel. Moscou ne tombera pas aux mains du Reich et la guerre sur le front de l’est se poursuivra jusqu’en 1945.

 

1941 : les Etats-Unis entrent en guerre

Fin novembre 1941, une armada japonaise quitte secrètement les îles Kouriles (au nord du Japon) et, sans émettre un seul signal radio, fait route vers son objectif : la base militaire de Pearl Harbor installée sur une île de l’océan Pacifique.

 

« Tora ! Tora ! Tora ! » est le code secret donnant le signal de l’attaque. Pour les Etats-Unis, la surprise est totale. Les pilotes japonais bombardent les 94 bateaux qui se trouvent dans le port et, en quelques minutes, provoquent un véritable enfer. Alignés aile contre aile sur les porte-avions, les avions américains sont des cibles faciles à atteindre. Une seconde attaque est déclenchée quelques minutes plus tard. Pour l’amiral japonais Yamamoto, c’est une éclatante victoire.

 

Le lendemain de l’attaque, les Etats-Unis entrent en guerre contre le Japon. Ils déclareront ensuite la guerre à l’Allemagne et à l’Italie.

 

1941-1945 : la bataille en Atlantique

A partir de juin 1940, les Allemands, qui ont envahi la France, sont maîtres des côtes atlantiques. En juillet, les sous-marins allemands (U-Boote) s’installent dans les grands ports français. L’Angleterre, qui est très dépendante du matériel et des troupes fournis par les Etats-Unis, surveille avec inquiétude les routes maritimes qui traversent l’Atlantique.

 

Au fil des mois, la situation devient critique pour les navires alliés qui traversent l’océan. La tactique allemande est la suivante : les avions repèrent les navires qui naviguent en groupes (convois) et transmettent leurs coordonnées aux sous-marins qui attaquent.

 

En 1943, les Américains s’organisent pour mieux protéger leurs convois de navires et le nombre de bateaux détruits diminue significativement. Même si la menace des sous-marins allemands demeure jusqu’à la fin de la guerre, au final, les Alliés sortiront vainqueurs de la bataille de l’Atlantique.

La bataille de l’Atlantique

 

1943 : victoire soviétique à Stalingrad

Après que la Wehrmacht ait envahi l’URSS, une partie de l’armée allemande oblique vers le sud en direction des gisements de pétrole du Caucase. Dans le même temps, la VIe Armée du général Paulus fait route vers la ville de Stalingrad. La ville est prise à l’automne 1942. Hitler est satisfait.

 

Mais le général Joukov, chef militaire soviétique, décide de contre-attaquer et de reprendre la ville aux Allemands. On est alors en novembre. Il fait très froid. Pour l’armée allemande, tenir la ville est de plus en plus difficile. les hommes manquent de nourriture. Les renforts n’arrivent plus.

 

Hitler donne l’ordre à ses hommes de tenir. Il interdit au général Paulus de reculer. Mais la situation devient intenable et le général allemand n’a bientôt plus d’autre choix que de se rendre avec ses 90 000 soldats. Son armée a perdu 400 000 hommes dont 120 000 prisonniers.

 

Cette victoire soviétique qui arrive trois mois après celle des Britanniques à El Alamein, soulève un immense espoir auprès des populations des pays occupés. Désormais, l’armée allemande n’est plus invincible. Cette victoire soviétique, qui sera largement reprise dans la propagande alliée, est considérée comme un tournant dans la guerre.

Contre-offensive à Stalingrad

 

1944 : la libération de l'Europe

Après les débarquements qui ont eu lieu en Sicile (été 1943) et dans le sud de l’Italie (janvier 1944), les Alliés préparent le débarquement de Normandie. Le 6 juin 1944, 150 000 hommes arrivent sur les plages normandes et, dans les jours qui suivent, parviennent à progresser à l’intérieur du pays.

 

Les combats en Normandie durent trois mois, l’armée allemande résiste mais finalement recule et se replie sur la Seine.

 

Les Alliés foncent alors vers l’est. Les 24 et 25 août, Paris est libéré.

 

Les armées alliées poursuivent leur libération de la France et avancent vers les frontières du Reich. Entre temps, un second débarquement a eu lieu en Provence.

 

1945 : le Reich capitule

La guerre est gagnée. C’est la victoire !

 

Début mai 1945, la bataille de Berlin fait rage. Enfermé dans son bunker, Hitler ne tarde pas à comprendre que la guerre est perdue et se suicide.

Le 7 mai 1945, l’Allemagne signe l’acte de capitulation à Reims (France). Le lendemain, 8 mai 1945, un second acte de capitulation sera signé à Berlin.

La capitulation allemande à Berlin (Actualités françaises)

Les phases de la guerre

Partager :

1939 : la guerre commence

Le 1er septembre 1939, Hitler lance ses armées sur la Pologne. En réponse à l’attaque de leur alliée, l’Angleterre et la France décrètent la mobilisation générale et, le 3 septembre, déclarent la guerre à l’Allemagne. Pensant qu’une fois de plus les démocraties resteraient sans réaction face à son intervention militaire, Hitler est abasourdi par cette décision.

 

En Pologne, rien n’arrête l’armée du Reich. qui, utilise une nouvelle forme de guerre reposant sur l’attaque conjointe des chars (les panzers) et de l’aviation. En moins d’un mois, la Pologne est vaincue et son territoire est partagé entre l’Allemagne et l’URSS.

 

Neuf mois plus tard, le 10 mai 1940, une nouvelle attaque est lancée vers l’ouest, en direction de la Belgique, des Pays-bas et de la France. C’est une nouvelle victoire pour l’Allemagne.

 

1941 : l'URSS attaquée

Le 22 juin 1941, la Wehrmacht (armée allemande) pénètre en Union Soviétique (URSS) avec pour objectif de s’emparer des villes de Kiev, Leningrad et Moscou. Soutenus par l’aviation, les panzers foncent à travers les plaines, terrifiant les civils sur leur passage. L’armée du Reich, qui a préparé l’invasion dans le plus grand secret, prend au dépourvu les trois millions de soldats russes qui ne sont pas prêts au combat. Staline, lui-même, ne peut y croire !

 

Rencontrant une faible résistance, l’armée allemande s’enfonce de près de 1 000 km en territoire soviétique et arrive en vue de Moscou. Au nord, les Allemands parviennent aux portes de Leningrad, contrôlant les grands centres industriels et le grenier à blé russe.

 

Heureusement pour l’Armée Rouge, les pluies de l’automne 1941 ralentissent la progression allemande. Les chars s’enlisent dans la boue. Avec l’hiver, la Wehrmacht est prise au piège du froid intense et du gel. Moscou ne tombera pas aux mains du Reich et la guerre sur le front de l’est se poursuivra jusqu’en 1945.

 

1941 : les Etats-Unis entrent en guerre

Fin novembre 1941, une armada japonaise quitte secrètement les îles Kouriles (au nord du Japon) et, sans émettre un seul signal radio, fait route vers son objectif : la base militaire de Pearl Harbor installée sur une île de l’océan Pacifique.

 

« Tora ! Tora ! Tora ! » est le code secret donnant le signal de l’attaque. Pour les Etats-Unis, la surprise est totale. Les pilotes japonais bombardent les 94 bateaux qui se trouvent dans le port et, en quelques minutes, provoquent un véritable enfer. Alignés aile contre aile sur les porte-avions, les avions américains sont des cibles faciles à atteindre. Une seconde attaque est déclenchée quelques minutes plus tard. Pour l’amiral japonais Yamamoto, c’est une éclatante victoire.

 

Le lendemain de l’attaque, les Etats-Unis entrent en guerre contre le Japon. Ils déclareront ensuite la guerre à l’Allemagne et à l’Italie.

 

1941-1945 : la bataille en Atlantique

A partir de juin 1940, les Allemands, qui ont envahi la France, sont maîtres des côtes atlantiques. En juillet, les sous-marins allemands (U-Boote) s’installent dans les grands ports français. L’Angleterre, qui est très dépendante du matériel et des troupes fournis par les Etats-Unis, surveille avec inquiétude les routes maritimes qui traversent l’Atlantique.

 

Au fil des mois, la situation devient critique pour les navires alliés qui traversent l’océan. La tactique allemande est la suivante : les avions repèrent les navires qui naviguent en groupes (convois) et transmettent leurs coordonnées aux sous-marins qui attaquent.

 

En 1943, les Américains s’organisent pour mieux protéger leurs convois de navires et le nombre de bateaux détruits diminue significativement. Même si la menace des sous-marins allemands demeure jusqu’à la fin de la guerre, au final, les Alliés sortiront vainqueurs de la bataille de l’Atlantique.

La bataille de l’Atlantique

 

1943 : victoire soviétique à Stalingrad

Après que la Wehrmacht ait envahi l’URSS, une partie de l’armée allemande oblique vers le sud en direction des gisements de pétrole du Caucase. Dans le même temps, la VIe Armée du général Paulus fait route vers la ville de Stalingrad. La ville est prise à l’automne 1942. Hitler est satisfait.

 

Mais le général Joukov, chef militaire soviétique, décide de contre-attaquer et de reprendre la ville aux Allemands. On est alors en novembre. Il fait très froid. Pour l’armée allemande, tenir la ville est de plus en plus difficile. les hommes manquent de nourriture. Les renforts n’arrivent plus.

 

Hitler donne l’ordre à ses hommes de tenir. Il interdit au général Paulus de reculer. Mais la situation devient intenable et le général allemand n’a bientôt plus d’autre choix que de se rendre avec ses 90 000 soldats. Son armée a perdu 400 000 hommes dont 120 000 prisonniers.

 

Cette victoire soviétique qui arrive trois mois après celle des Britanniques à El Alamein, soulève un immense espoir auprès des populations des pays occupés. Désormais, l’armée allemande n’est plus invincible. Cette victoire soviétique, qui sera largement reprise dans la propagande alliée, est considérée comme un tournant dans la guerre.

Contre-offensive à Stalingrad

 

1944 : la libération de l'Europe

Après les débarquements qui ont eu lieu en Sicile (été 1943) et dans le sud de l’Italie (janvier 1944), les Alliés préparent le débarquement de Normandie. Le 6 juin 1944, 150 000 hommes arrivent sur les plages normandes et, dans les jours qui suivent, parviennent à progresser à l’intérieur du pays.

 

Les combats en Normandie durent trois mois, l’armée allemande résiste mais finalement recule et se replie sur la Seine.

 

Les Alliés foncent alors vers l’est. Les 24 et 25 août, Paris est libéré.

 

Les armées alliées poursuivent leur libération de la France et avancent vers les frontières du Reich. Entre temps, un second débarquement a eu lieu en Provence.

 

1945 : le Reich capitule

La guerre est gagnée. C’est la victoire !

 

Début mai 1945, la bataille de Berlin fait rage. Enfermé dans son bunker, Hitler ne tarde pas à comprendre que la guerre est perdue et se suicide.

Le 7 mai 1945, l’Allemagne signe l’acte de capitulation à Reims (France). Le lendemain, 8 mai 1945, un second acte de capitulation sera signé à Berlin.

La capitulation allemande à Berlin (Actualités françaises)