< Retour
Portrait de Rachel et Hannah

Bienvenue sur notre album !

Je m'appelle Rachel, j'ai 8 ans et je vis à Paris avec mes parents et ma grande sœur, Hannah. Pour ses 13 ans, mes parents lui ont offert un appareil photo car depuis qu’elle est toute petite elle rêve d’être photographe. Je ne l'ai jamais vue aussi heureuse. J’ai hâte de pouvoir coller nos photos dans notre album de famille.

Nos archives

La guerre totale

Partager :

Pour une victoire totale

Dans une guerre totale, les armées fanatisées par la propagande engagent une lutte à mort dans le but d’anéantir leurs adversaires. Les États mobilisent l’ensemble de leurs forces impliquant dans le conflit des sociétés entières. Dans ce combat à mort, il ne peut y avoir d’autre issue que la destruction de l’ennemi ou sa reddition sans condition.

 

Plus que la conquête de territoires, la guerre totale vise à imposer à l’autre camp sa vision du monde. Les forces de l’Axe se révèlent les plus acharnées dans cette lutte, la durée de la guerre et son durcissement les poussant toujours plus loin dans le fanatisme et l’horreur. Face à elles, le camp des démocraties affirme lui aussi ses valeurs de liberté et sa détermination au combat jusqu’à la victoire.

 

La mobilisation des sociétés

Les civils sont à la fois l’une des principales victimes et l’un des principaux acteurs de la guerre totale. Dans les pays occupés, et en particulier en France, les hommes en âge de travailler sont envoyés dans les usines du Reich soutenir l’effort de guerre de l’Allemagne nazie. Dans les pays alliés, comme les Etats-Unis et le Canada, les civils, y compris les femmes, sont appelés à travailler dans les usines d’armement.

 

La mobilisation des sociétés se traduit aussi par une mobilisation des esprits. Dans chaque pays, les populations sont soumises au matraquage de la propagande qui diabolise l’ennemi et valorise l’effort de guerre auquel chaque citoyen doit participer. Les populations sont appelées à donner de l’argent pour l’effort de guerre, à économiser l’énergie et à soutenir le moral des soldats.

The Fuhrer’s face (Donald Duck rêve qu’il est chez les nazis)

 

 

"Rosie la riveteuse"

A la différence de l’Allemagne et du Japon, les Alliés mobilisent massivement les femmes pour participer à l’effort de guerre. « Rosie la riveteuse » devient le symbole de 6 millions de femmes qui travaillent pour la production militaire aux Etats-Unis.

 

Employées aux travaux des champs, dans les usines d’armement, dans les bureaux de l’armée, elles sortent de leur foyer pour accomplir, pendant plus de 10 heures par jour, des métiers nouveaux pour elles. Des professions, jusqu’alors peu exercées par les femmes, se développent. Elles deviennent assistantes sociales, correspondantes de guerre… Dans les villes, elles sont partout : conductrices de bus, factrices, chargées de l’entretien des routes ou de l’évacuation des blessés…

 

Le "liberty ship" et la standardisation

Pour produire toujours plus d’armement ou de véhicules, la fabrication en usine devient standardisée et automatisée. Les cadences de production augmentent.

C’est dans le domaine de la construction navales que la standardisation est poussée à son maximum. En 1939, 35 semaines étaient nécessaires pour fabriquer un navire de guerre. En 1942, 15 semaines suffisent.

 

La pénurie de matières premières entraîne une utilisation fréquente du plastique et du caoutchouc, et la récupération de toutes sortes de matériaux devient une nécessité. Par exemple, les cabines en tôle des camions sont remplacées par des toits en toile. L’acier ainsi récupéré sert à fabriquer d’autres véhicules.

 

Le liberty ship (navire de la liberté) est un cargo chargé de ravitailler l’Europe (en particulier la Grande-Bretagne) en matériel de guerre. Peu coûteux à construire, il devient le symbole de la puissance et de l’efficacité de l’industrie américaine. Le premier bateau a été construit 244 jours. En 1942, il ne faut plus que 45 jours pour assembler un liberty ship. Le record est battu un peu plus tard avec une construction en 5 jours. Mais la durée moyenne d’assemblage est de 6 semaines.

La guerre totale

Partager :

Pour une victoire totale

Dans une guerre totale, les armées fanatisées par la propagande engagent une lutte à mort dans le but d’anéantir leurs adversaires. Les États mobilisent l’ensemble de leurs forces impliquant dans le conflit des sociétés entières. Dans ce combat à mort, il ne peut y avoir d’autre issue que la destruction de l’ennemi ou sa reddition sans condition.

 

Plus que la conquête de territoires, la guerre totale vise à imposer à l’autre camp sa vision du monde. Les forces de l’Axe se révèlent les plus acharnées dans cette lutte, la durée de la guerre et son durcissement les poussant toujours plus loin dans le fanatisme et l’horreur. Face à elles, le camp des démocraties affirme lui aussi ses valeurs de liberté et sa détermination au combat jusqu’à la victoire.

 

La mobilisation des sociétés

Les civils sont à la fois l’une des principales victimes et l’un des principaux acteurs de la guerre totale. Dans les pays occupés, et en particulier en France, les hommes en âge de travailler sont envoyés dans les usines du Reich soutenir l’effort de guerre de l’Allemagne nazie. Dans les pays alliés, comme les Etats-Unis et le Canada, les civils, y compris les femmes, sont appelés à travailler dans les usines d’armement.

 

La mobilisation des sociétés se traduit aussi par une mobilisation des esprits. Dans chaque pays, les populations sont soumises au matraquage de la propagande qui diabolise l’ennemi et valorise l’effort de guerre auquel chaque citoyen doit participer. Les populations sont appelées à donner de l’argent pour l’effort de guerre, à économiser l’énergie et à soutenir le moral des soldats.

The Fuhrer’s face (Donald Duck rêve qu’il est chez les nazis)

 

 

"Rosie la riveteuse"

A la différence de l’Allemagne et du Japon, les Alliés mobilisent massivement les femmes pour participer à l’effort de guerre. « Rosie la riveteuse » devient le symbole de 6 millions de femmes qui travaillent pour la production militaire aux Etats-Unis.

 

Employées aux travaux des champs, dans les usines d’armement, dans les bureaux de l’armée, elles sortent de leur foyer pour accomplir, pendant plus de 10 heures par jour, des métiers nouveaux pour elles. Des professions, jusqu’alors peu exercées par les femmes, se développent. Elles deviennent assistantes sociales, correspondantes de guerre… Dans les villes, elles sont partout : conductrices de bus, factrices, chargées de l’entretien des routes ou de l’évacuation des blessés…

 

Le "liberty ship" et la standardisation

Pour produire toujours plus d’armement ou de véhicules, la fabrication en usine devient standardisée et automatisée. Les cadences de production augmentent.

C’est dans le domaine de la construction navales que la standardisation est poussée à son maximum. En 1939, 35 semaines étaient nécessaires pour fabriquer un navire de guerre. En 1942, 15 semaines suffisent.

 

La pénurie de matières premières entraîne une utilisation fréquente du plastique et du caoutchouc, et la récupération de toutes sortes de matériaux devient une nécessité. Par exemple, les cabines en tôle des camions sont remplacées par des toits en toile. L’acier ainsi récupéré sert à fabriquer d’autres véhicules.

 

Le liberty ship (navire de la liberté) est un cargo chargé de ravitailler l’Europe (en particulier la Grande-Bretagne) en matériel de guerre. Peu coûteux à construire, il devient le symbole de la puissance et de l’efficacité de l’industrie américaine. Le premier bateau a été construit 244 jours. En 1942, il ne faut plus que 45 jours pour assembler un liberty ship. Le record est battu un peu plus tard avec une construction en 5 jours. Mais la durée moyenne d’assemblage est de 6 semaines.