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Portrait de Rachel et Hannah

Bienvenue sur notre album !

Je m'appelle Rachel, j'ai 8 ans et je vis à Paris avec mes parents et ma grande sœur, Hannah. Pour ses 13 ans, mes parents lui ont offert un appareil photo car depuis qu’elle est toute petite elle rêve d’être photographe. Je ne l'ai jamais vue aussi heureuse. J’ai hâte de pouvoir coller nos photos dans notre album de famille.

Nos archives

La fin de la guerre

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Les Alliés reprennent l'avantage

Entre 1942 et 1943, le cours de la Seconde Guerre mondiale s’inverse. Jusqu’alors dominés, Britanniques, Soviétiques et Américains parviennent à stopper les forces de l’Axe (Allemagne, Italie, Japon) et reprennent l’avantage. Les Alliés jettent toutes leurs forces dans la guerre pour une victoire totale.
Dans le Pacifique, l’armée américaine parvient à reconquérir les îles les unes après les autres et se rapproche du Japon, l’objectif final.

L'Allemagne sous les bombes

Au début de l’année 1945, les Alliés sont aux portes du Reich. L’Allemagne est prise en tenaille.

 

Pour faire capituler l’Allemagne, les Alliés bombardent l’Allemagne. Berlin, Dortmund, Essen, subissent des raids incessants. Raffineries d’essence, usines de carburant synthétique sont la proie des flammes. Les routes sont détruites, les voies ferrées, les canaux et les ponts, aussi. Ces destructions auront pour conséquence immédiate de ralentir le ravitaillement des armées allemandes.

 

Pris au piège des bombardements, les civils tentent désespérément de trouver des abris.

Les Russes attaquent

Janvier 1945, l’Armée rouge est prête pour l’assaut final. Objectif ? Berlin ! En avril, les Russes entrent dans Berlin où les combats font rage. Hitler rassemble ses dernières forces et ordonne de contre-attaquer. Tous les hommes de 14 à 70 ans, même handicapés ou malades sont enrôlés pour défendre la capitale du Reich.

 

Le 30 avril, c’est l’assaut final. Comprenant que tout est perdu, Hitler se suicide. Après de violents combats, le drapeau rouge de l’Union Soviétique est hissé sur le Reichstag. Le 2 mai, la ville capitule.

 

La conférence de Yalta

« Nous sommes inflexiblement résolus à anéantir le militarisme et le nazisme allemands et à faire en sorte que l’Allemagne ne puisse plus jamais troubler la paix mondiale. » tels sont les termes du communiqué final des Accords de Yalta.

 

Du 4 au 11 février 1945, les futurs vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale se réunissent à Yalta (URSS). Sont présents : F.D. Roosevelt président des Etats-Unis, Churchill premier ministre britannique et Staline dont le prestige est immense après les victoires remportées par l’Armée rouge. Les Alliés décident qu’après la guerre, ils anéantiront ce qui restera du nazisme et occuperont l’Allemagne qui sera partagée en 4 zones (britannique, américaine, russe et française).

 

La capitulation du Reich

C’est au général Jodl qu’est confiée la difficile mission de signer l’acte de capitulation du IIIe Reich qui aura lieu dans un collège de Reims, le 7 mai 1945. Staline n’est pas satisfait. Pour lui, cette cérémonie n’est qu’un acte préliminaire, la véritable reddition devant avoir lieu à Berlin.

 

Le 8 mai 1945, à Berlin, le maréchal Keitel signe l’acte de capitulation du IIIe Reich. L’acte est très court. Le premier article stipule : « Nous, soussignés, agissant au nom du Haut Commandement allemand, capitulons par la présente sans condition devant le Commandement suprême des Forces expéditionnaires alliées, et simultanément, devant le Haut Commandement soviétique, avec toutes les forces de terre, de mer et de l’air qui se trouvent à ce jour sous le contrôle allemand. »

 

Le 2 septembre 1945, le Japon capitule. la Seconde Guerre mondiale est finie.

 

Le bilan de la guerre

La guerre a fait environ 55 millions de victimes. Pour la première fois, il y a plus de morts civils  (30 millions de personnes) que de militaires. Dans ce terrible bilan humain, il faut aussi compter les populations déplacées et déportées, les travailleurs forcés et les prisonniers de guerre.
Le bilan de la Seconde Guerre mondiale est aussi moral. À partir de 1945, le monde découvre l’horreur des camps (6 millions de juifs assassinés), les massacres de civils et de prisonniers, les exactions, tortures et exécutions sommaires et le désastre provoqué par les bombes atomiques larguées sur Hiroshima et Nagasaki.
Le bilan matériel est lourd, lui aussi : villes en ruine, régions industrielles bombardées et réseaux de communication (routes et voies ferrées) paralysés. Les transports ferroviaires sont détruits à 90% en Pologne, à 70% en France mais c’est l’URSS qui, une fois de plus, a payé le prix fort enregistrant pour elle seule la moitié des destructions occasionnées par la guerre.

 

Sortis très affaiblis du conflit, les pays vainqueurs, comme la Grande-Bretagne et la France voient désormais leur économie dépendre de l’aide américaine. Aux côtés des Etats-Unis, l’URSS apparaît maintenant comme une nouvelle grande puissance qui tire un immense prestige de la prise de Berlin. Les Américains, quant à eux, ont relancé leur économie grâce à la fabrication de matériel de guerre. À la fin du conflit, l’économie américaine domine le monde et le dollar devient la monnaie de référence du système monétaire instauré en 1944. Sur le plan militaire, les Américains sont les seuls à posséder l’arme atomique.

1945 : victoire des super-puissances

Le procès de Nuremberg

C’est à Nuremberg, la ville où étaient organisés les grands rassemblements nazis que se tient, du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946, un grand procès mettant en accusation les hauts dignitaires du IIIe Reich. En avril 1946, un second procès débute à Tokyo.

 

Le procès de Nuremberg juge les principaux responsables du Reich encore en vie. Ils sont vingt-quatre dans le box des accusés.

 

Le tribunal a retenu trois principaux chefs d’accusation : les crimes contres la paix, qui accusent l’Allemagne d’avoir déclenché une guerre d’agression, les crimes de guerre qui incluent la violation des conventions de Genève, les mauvais traitements à l’égard des prisonniers, les sévices contre les populations civiles et surtout les crimes contre l’humanité. Cette dernière notion est nouvelle. Elle regroupe « l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation et tout acte inhumain contre les populations civiles avant ou pendant la guerre, ou bien des persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux. »

 

Le verdict tombe le 1er octobre 1946. Certains sont acquittés, 11 seront pendus, d’autres emprisonnés.

 

La fin de la guerre

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Les Alliés reprennent l'avantage

Entre 1942 et 1943, le cours de la Seconde Guerre mondiale s’inverse. Jusqu’alors dominés, Britanniques, Soviétiques et Américains parviennent à stopper les forces de l’Axe (Allemagne, Italie, Japon) et reprennent l’avantage. Les Alliés jettent toutes leurs forces dans la guerre pour une victoire totale.
Dans le Pacifique, l’armée américaine parvient à reconquérir les îles les unes après les autres et se rapproche du Japon, l’objectif final.

L'Allemagne sous les bombes

Au début de l’année 1945, les Alliés sont aux portes du Reich. L’Allemagne est prise en tenaille.

 

Pour faire capituler l’Allemagne, les Alliés bombardent l’Allemagne. Berlin, Dortmund, Essen, subissent des raids incessants. Raffineries d’essence, usines de carburant synthétique sont la proie des flammes. Les routes sont détruites, les voies ferrées, les canaux et les ponts, aussi. Ces destructions auront pour conséquence immédiate de ralentir le ravitaillement des armées allemandes.

 

Pris au piège des bombardements, les civils tentent désespérément de trouver des abris.

Les Russes attaquent

Janvier 1945, l’Armée rouge est prête pour l’assaut final. Objectif ? Berlin ! En avril, les Russes entrent dans Berlin où les combats font rage. Hitler rassemble ses dernières forces et ordonne de contre-attaquer. Tous les hommes de 14 à 70 ans, même handicapés ou malades sont enrôlés pour défendre la capitale du Reich.

 

Le 30 avril, c’est l’assaut final. Comprenant que tout est perdu, Hitler se suicide. Après de violents combats, le drapeau rouge de l’Union Soviétique est hissé sur le Reichstag. Le 2 mai, la ville capitule.

 

La conférence de Yalta

Conference de Yalta

« Nous sommes inflexiblement résolus à anéantir le militarisme et le nazisme allemands et à faire en sorte que l’Allemagne ne puisse plus jamais troubler la paix mondiale. » tels sont les termes du communiqué final des Accords de Yalta.

 

Du 4 au 11 février 1945, les futurs vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale se réunissent à Yalta (URSS). Sont présents : F.D. Roosevelt président des Etats-Unis, Churchill premier ministre britannique et Staline dont le prestige est immense après les victoires remportées par l’Armée rouge. Les Alliés décident qu’après la guerre, ils anéantiront ce qui restera du nazisme et occuperont l’Allemagne qui sera partagée en 4 zones (britannique, américaine, russe et française).

 

La capitulation du Reich

C’est au général Jodl qu’est confiée la difficile mission de signer l’acte de capitulation du IIIe Reich qui aura lieu dans un collège de Reims, le 7 mai 1945. Staline n’est pas satisfait. Pour lui, cette cérémonie n’est qu’un acte préliminaire, la véritable reddition devant avoir lieu à Berlin.

 

Le 8 mai 1945, à Berlin, le maréchal Keitel signe l’acte de capitulation du IIIe Reich. L’acte est très court. Le premier article stipule : « Nous, soussignés, agissant au nom du Haut Commandement allemand, capitulons par la présente sans condition devant le Commandement suprême des Forces expéditionnaires alliées, et simultanément, devant le Haut Commandement soviétique, avec toutes les forces de terre, de mer et de l’air qui se trouvent à ce jour sous le contrôle allemand. »

 

Le 2 septembre 1945, le Japon capitule. la Seconde Guerre mondiale est finie.

 

Le bilan de la guerre

reconstruire

La guerre a fait environ 55 millions de victimes. Pour la première fois, il y a plus de morts civils  (30 millions de personnes) que de militaires. Dans ce terrible bilan humain, il faut aussi compter les populations déplacées et déportées, les travailleurs forcés et les prisonniers de guerre.
Le bilan de la Seconde Guerre mondiale est aussi moral. À partir de 1945, le monde découvre l’horreur des camps (6 millions de juifs assassinés), les massacres de civils et de prisonniers, les exactions, tortures et exécutions sommaires et le désastre provoqué par les bombes atomiques larguées sur Hiroshima et Nagasaki.
Le bilan matériel est lourd, lui aussi : villes en ruine, régions industrielles bombardées et réseaux de communication (routes et voies ferrées) paralysés. Les transports ferroviaires sont détruits à 90% en Pologne, à 70% en France mais c’est l’URSS qui, une fois de plus, a payé le prix fort enregistrant pour elle seule la moitié des destructions occasionnées par la guerre.

 

Sortis très affaiblis du conflit, les pays vainqueurs, comme la Grande-Bretagne et la France voient désormais leur économie dépendre de l’aide américaine. Aux côtés des Etats-Unis, l’URSS apparaît maintenant comme une nouvelle grande puissance qui tire un immense prestige de la prise de Berlin. Les Américains, quant à eux, ont relancé leur économie grâce à la fabrication de matériel de guerre. À la fin du conflit, l’économie américaine domine le monde et le dollar devient la monnaie de référence du système monétaire instauré en 1944. Sur le plan militaire, les Américains sont les seuls à posséder l’arme atomique.

1945 : victoire des super-puissances

Le procès de Nuremberg

C’est à Nuremberg, la ville où étaient organisés les grands rassemblements nazis que se tient, du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946, un grand procès mettant en accusation les hauts dignitaires du IIIe Reich. En avril 1946, un second procès débute à Tokyo.

 

Le procès de Nuremberg juge les principaux responsables du Reich encore en vie. Ils sont vingt-quatre dans le box des accusés.

 

Le tribunal a retenu trois principaux chefs d’accusation : les crimes contres la paix, qui accusent l’Allemagne d’avoir déclenché une guerre d’agression, les crimes de guerre qui incluent la violation des conventions de Genève, les mauvais traitements à l’égard des prisonniers, les sévices contre les populations civiles et surtout les crimes contre l’humanité. Cette dernière notion est nouvelle. Elle regroupe « l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation et tout acte inhumain contre les populations civiles avant ou pendant la guerre, ou bien des persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux. »

 

Le verdict tombe le 1er octobre 1946. Certains sont acquittés, 11 seront pendus, d’autres emprisonnés.