Je m'appelle Rachel, j'ai 8 ans et je vis à Paris avec mes parents et ma grande sœur, Hannah. Pour ses 13 ans, mes parents lui ont offert un appareil photo car depuis qu’elle est toute petite elle rêve d’être photographe. Je ne l'ai jamais vue aussi heureuse. J’ai hâte de pouvoir coller nos photos dans notre album de famille.
Après avoir longtemps hésité entre le Pas-de-Calais (nord de la France) et la Normandie, les Alliés choisissent de débarquer en Normandie. L’opération commence dans la nuit du 5 juin au 6 juin avec des parachutages et des bombardements sur les blockhaus du Mur de l’Atlantique.
Alors que les Alliés espèrent que les défenses allemandes sont hors d’état de tirer, les hommes débarquent sur les plages. Il y a cinq secteurs d’assaut qui portent chacun un nom de code : Sword (britannique), Juno (canadien), Gold (britannique), Omaha (américain), Utah (américain).
Au soir du 6 juin, les Alliés ont pris pied en Normandie mais leur situation est fragile. A tout moment, ils peuvent être rejetés à la mer. C’est dans les quelques jours qui suivent que se joue réellement le succès du Débarquement. Il faut attendre que le matériel arrive et que les renforts en hommes prennent le relais des troupes débarquées le 6 juin au matin.
Le débarquement en Normandie / C’est pas sorcier
Dès que les résistants furent informés par radio qu’un débarquement allait avoir lieu en Normandie, ils exécutent les plans de sabotage prévus par les Alliés : coupure des routes, des voies ferrées et du réseau téléphonique. Dans toute la France, des milliers d’hommes rejoignent les Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) et les maquis afin de prendre part aux combats contre l’occupant qui commence à se replier.
Dans le Sud-ouest, les résistants libèrent plusieurs villes malgré une terrible répression menée par l’armée allemande comme à Oradour-sur-Glane. Dans ce village du Limousin, les soldats allemands qui remontent vers le front de Normandie massacrent 642 personnes parmi lesquelles des femmes et des enfants.
Les Français qui se sont regroupés dans les maquis du Mont Mouchet (Auvergne) et du Vercors (Drôme) se battent avec courage même si leur force militaire est bien inférieure à celle des Allemands. Cerné par environ 10 000 soldats et policiers allemands, le maquis du Vercors est attaqué, fin juillet 1944.
Après la bataille de Normandie qui a duré 100 jours et qui se termine le 21 août 1944, les Alliés progressent rapidement vers la Seine.
Mais Paris est en effervescence. La tension monte ! Le 19 août 1944, une insurrection éclate. Excédés par quatre années d’occupation, les Parisiens veulent libérer leur ville eux-mêmes. Sous la conduite du résistant Rol-Tanguy, de violents combats voient s’affronter les Parisiens et la Résistance contre l’occupant allemand. Furieux, Hitler donne même l’ordre de brûler Paris ! Heureusement, cet ordre ne sera jamais exécuté.
Le déclenchement de l’insurrection modifie les plans des Américains pour qui, la libération de la capitale française n’était pas un objectif majeur. Ils détachent une division américaine et autorisent le général Leclerc et sa 2e division blindée (2e DB) à entrer dans la ville. Le 24 août, les soldats français sont dans Paris. Le général allemand von Choltitz capitule. Le 26 août, le général de Gaulle est acclamé par les Parisiens. Il prononce alors une phrase restée célèbre : « Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé mais Paris libéré ! ».
Pendant ce temps, en Provence, a lieu un autre débarquement qui permet aux troupes débarquées de remonter vers le nord en passant par Lyon.
Après avoir longtemps hésité entre le Pas-de-Calais (nord de la France) et la Normandie, les Alliés choisissent de débarquer en Normandie. L’opération commence dans la nuit du 5 juin au 6 juin avec des parachutages et des bombardements sur les blockhaus du Mur de l’Atlantique.
Alors que les Alliés espèrent que les défenses allemandes sont hors d’état de tirer, les hommes débarquent sur les plages. Il y a cinq secteurs d’assaut qui portent chacun un nom de code : Sword (britannique), Juno (canadien), Gold (britannique), Omaha (américain), Utah (américain).
Au soir du 6 juin, les Alliés ont pris pied en Normandie mais leur situation est fragile. A tout moment, ils peuvent être rejetés à la mer. C’est dans les quelques jours qui suivent que se joue réellement le succès du Débarquement. Il faut attendre que le matériel arrive et que les renforts en hommes prennent le relais des troupes débarquées le 6 juin au matin.
Le débarquement en Normandie / C’est pas sorcier
Dès que les résistants furent informés par radio qu’un débarquement allait avoir lieu en Normandie, ils exécutent les plans de sabotage prévus par les Alliés : coupure des routes, des voies ferrées et du réseau téléphonique. Dans toute la France, des milliers d’hommes rejoignent les Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) et les maquis afin de prendre part aux combats contre l’occupant qui commence à se replier.
Dans le Sud-ouest, les résistants libèrent plusieurs villes malgré une terrible répression menée par l’armée allemande comme à Oradour-sur-Glane. Dans ce village du Limousin, les soldats allemands qui remontent vers le front de Normandie massacrent 642 personnes parmi lesquelles des femmes et des enfants.
Les Français qui se sont regroupés dans les maquis du Mont Mouchet (Auvergne) et du Vercors (Drôme) se battent avec courage même si leur force militaire est bien inférieure à celle des Allemands. Cerné par environ 10 000 soldats et policiers allemands, le maquis du Vercors est attaqué, fin juillet 1944.
Après la bataille de Normandie qui a duré 100 jours et qui se termine le 21 août 1944, les Alliés progressent rapidement vers la Seine.
Mais Paris est en effervescence. La tension monte ! Le 19 août 1944, une insurrection éclate. Excédés par quatre années d’occupation, les Parisiens veulent libérer leur ville eux-mêmes. Sous la conduite du résistant Rol-Tanguy, de violents combats voient s’affronter les Parisiens et la Résistance contre l’occupant allemand. Furieux, Hitler donne même l’ordre de brûler Paris ! Heureusement, cet ordre ne sera jamais exécuté.
Le déclenchement de l’insurrection modifie les plans des Américains pour qui, la libération de la capitale française n’était pas un objectif majeur. Ils détachent une division américaine et autorisent le général Leclerc et sa 2e division blindée (2e DB) à entrer dans la ville. Le 24 août, les soldats français sont dans Paris. Le général allemand von Choltitz capitule. Le 26 août, le général de Gaulle est acclamé par les Parisiens. Il prononce alors une phrase restée célèbre : « Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé mais Paris libéré ! ».
Pendant ce temps, en Provence, a lieu un autre débarquement qui permet aux troupes débarquées de remonter vers le nord en passant par Lyon.
