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Portrait de Rachel et Hannah

Bienvenue sur notre album !

Je m'appelle Rachel, j'ai 8 ans et je vis à Paris avec mes parents et ma grande sœur, Hannah. Pour ses 13 ans, mes parents lui ont offert un appareil photo car depuis qu’elle est toute petite elle rêve d’être photographe. Je ne l'ai jamais vue aussi heureuse. J’ai hâte de pouvoir coller nos photos dans notre album de famille.

Nos archives

La France occupée

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La guerre est déclarée !

Le 1er septembre 1939, l’armée allemande envahit la Pologne. Pour venir au secours de leur alliée, la France et le Royaume Uni décident d’entrer en guerre contre l’Allemagne. En France, 5 millions d’hommes en âge de combattre sont mobilisés. Ils reçoivent un uniforme, des chaussures, un paquetage, une arme et des munitions. Pour beaucoup, le départ à la guerre est un moment angoissant et douloureux. Pendant les neuf premiers mois, il n’y a pas de combats. L’armée française attend le long de la frontière et derrière la « ligne Maginot ». On appelle cette période la « drôle de guerre ».

La marche à la guerre

 

Les civils se protègent...

Restés à l’arrière, les civils se préparent au conflit et les femmes apprennent à vivre sans leurs maris. Le souvenir de la Première Guerre mondiale est encore très présent et personne n’a oublié les terribles gaz de combat !
En ville, la protection des civils s’organise et les enfants des écoles reçoivent des masques à gaz. Pendant toute la durée de la guerre les équipes de la « défense passive » aideront les habitants à respecter les règles de sécurité et à rejoindre les abris au moment des alertes.

Les consignes de la Défense passive

 

L'armée allemande attaque !

En mai 1940, l’armée allemande envahit les Pays Bas, le Luxembourg, la Belgique puis la France. Hitler a mis en place une tactique militaire rapide et efficace. Elle repose sur l’utilisation conjointe de chars (les Panzers) et d’avions (la Luftwaffe) qui bombardent massivement les pays envahis. Devant l’avancée des troupes allemandes, les civils s’enfuient : c’est l’exode. Près de 8 millions de Français prennent la route avec quelques bagages.

Une défaite éclair

 

La défaite de la France

L’armée française est battue en moins de six semaines et, le 14 juin 1940, les Allemands entrent dans Paris. À 84 ans, le maréchal Pétain est appelé pour prendre la direction du gouvernement. Dans un premier temps, les Français sont rassurés. N’est-il pas le « héros de Verdun », une grande bataille remportée par les Français durant la Première Guerre mondiale ?

Le 17 juin 1940, les troupes allemandes ont pénétré profondément sur le territoire français. La France a perdu la guerre et le maréchal Pétain annonce à la radio qu’il va demander l’armistice (l’arrêt des combats).

Le choix de l’armistice

 

La France divisée

La France, qui a perdu la guerre, est occupée par l’armée allemande et divisée en deux zones principales. Sur la carte, vous pourrez voir : la zone Nord ou zone occupée (soit environ 60% du territoire) et la zone Sud, appelée aussi « zone libre » ou zone non-occupée. Les Allemands occupent la moitié nord parce que c’est la partie la plus peuplée et la plus riche du pays. Ils laissent en place le maréchal Pétain qui ne peut pas rester à Paris et s’installe à Vichy, en zone libre.

 

Une ligne de démarcation sépare les deux zones. Les Allemands la surveillent et empêchent la libre circulation du courrier, des marchandises et des personnes. Il est impossible de la franchir sans un laissez-passer qui n’est accordé qu’à certaines conditions : pour aller travailler ou pour des raisons familiales comme une naissance, un mariage ou un décès… Le 11 novembre 1942, l’armée allemande envahit la zone Sud et la ligne de démarcation disparaît. La France est alors entièrement occupée par l’armée allemande.

Les différentes zones

 

La zone occupée

Le Haut commandement allemand a établi son siège à Paris et l’administration allemande s’installe dans les villes. Quelques jours plus tard, le drapeau à croix gammée (drapeau de l’Allemagne nazie) flotte sur tous les bâtiments publics.

Au fil des années, l’occupation se fait de plus en plus pesante. En zone nord, l’occupant organise le pillage de la France. Le blé, le charbon, le cuir et d’autres ressources agricoles et minières partent en Allemagne. Il y a même des usines qui sont démontées pour être remontées de l’autre côté du Rhin. L’Alsace-Lorraine redevient une province allemande. Ce pillage provoque des pénuries (certains produits ne sont plus disponibles) et des restrictions (on ne peut acheter qu’une quantité très limitée de certains produits). Les villes sont particulièrement touchées par la pénurie alors qu’il est plus facile de se nourrir dans les campagnes.

 

Le Service du Travail obligatoire

En août 1942, le président du Conseil (premier ministre) Pierre Laval institue le système de la « relève » : un prisonnier est libéré en échange de trois travailleurs qui partent pour l’Allemagne. Comme cette mesure n’est pas suffisante pour les Allemands, en février 1943, le Service du travail obligatoire (STO) oblige les jeunes Français à aller travailler en Allemagne, dans les usines d’armement.

Olivier Wieviorka – historien

 

Surveillance de la population et arrestations

La présence allemande, c’est aussi la surveillance de la population, la suppression de nombreuses libertés (aller où on veut, dire ce que l’on veut…) La Gestapo (police allemande) qui bénéficie de l’appui de la police française procède à de nombreuses arrestations et déportations. Ainsi, le 16 juillet 1942, 28 000 juifs sont arrêtés à Paris, parqués dans le Vél’ d’Hiv’ puis déportés vers les camps d’extermination nazis. Plus la guerre se prolonge, plus les arrestations sont nombreuses.

Jacqueline Fleury – témoignage

 

La France occupée

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La guerre est déclarée !

Le 1er septembre 1939, l’armée allemande envahit la Pologne. Pour venir au secours de leur alliée, la France et le Royaume Uni décident d’entrer en guerre contre l’Allemagne. En France, 5 millions d’hommes en âge de combattre sont mobilisés. Ils reçoivent un uniforme, des chaussures, un paquetage, une arme et des munitions. Pour beaucoup, le départ à la guerre est un moment angoissant et douloureux. Pendant les neuf premiers mois, il n’y a pas de combats. L’armée française attend le long de la frontière et derrière la « ligne Maginot ». On appelle cette période la « drôle de guerre ».

La marche à la guerre

 

Les civils se protègent...

Restés à l’arrière, les civils se préparent au conflit et les femmes apprennent à vivre sans leurs maris. Le souvenir de la Première Guerre mondiale est encore très présent et personne n’a oublié les terribles gaz de combat !
En ville, la protection des civils s’organise et les enfants des écoles reçoivent des masques à gaz. Pendant toute la durée de la guerre les équipes de la « défense passive » aideront les habitants à respecter les règles de sécurité et à rejoindre les abris au moment des alertes.

Les consignes de la Défense passive

 

L'armée allemande attaque !

En mai 1940, l’armée allemande envahit les Pays Bas, le Luxembourg, la Belgique puis la France. Hitler a mis en place une tactique militaire rapide et efficace. Elle repose sur l’utilisation conjointe de chars (les Panzers) et d’avions (la Luftwaffe) qui bombardent massivement les pays envahis. Devant l’avancée des troupes allemandes, les civils s’enfuient : c’est l’exode. Près de 8 millions de Français prennent la route avec quelques bagages.

Une défaite éclair

 

La défaite de la France

L’armée française est battue en moins de six semaines et, le 14 juin 1940, les Allemands entrent dans Paris. À 84 ans, le maréchal Pétain est appelé pour prendre la direction du gouvernement. Dans un premier temps, les Français sont rassurés. N’est-il pas le « héros de Verdun », une grande bataille remportée par les Français durant la Première Guerre mondiale ?

Le 17 juin 1940, les troupes allemandes ont pénétré profondément sur le territoire français. La France a perdu la guerre et le maréchal Pétain annonce à la radio qu’il va demander l’armistice (l’arrêt des combats).

Le choix de l’armistice

 

La France divisée

La France, qui a perdu la guerre, est occupée par l’armée allemande et divisée en deux zones principales. Sur la carte, vous pourrez voir : la zone Nord ou zone occupée (soit environ 60% du territoire) et la zone Sud, appelée aussi « zone libre » ou zone non-occupée. Les Allemands occupent la moitié nord parce que c’est la partie la plus peuplée et la plus riche du pays. Ils laissent en place le maréchal Pétain qui ne peut pas rester à Paris et s’installe à Vichy, en zone libre.

 

Une ligne de démarcation sépare les deux zones. Les Allemands la surveillent et empêchent la libre circulation du courrier, des marchandises et des personnes. Il est impossible de la franchir sans un laissez-passer qui n’est accordé qu’à certaines conditions : pour aller travailler ou pour des raisons familiales comme une naissance, un mariage ou un décès… Le 11 novembre 1942, l’armée allemande envahit la zone Sud et la ligne de démarcation disparaît. La France est alors entièrement occupée par l’armée allemande.

Les différentes zones

 

La zone occupée

Le Haut commandement allemand a établi son siège à Paris et l’administration allemande s’installe dans les villes. Quelques jours plus tard, le drapeau à croix gammée (drapeau de l’Allemagne nazie) flotte sur tous les bâtiments publics.

Au fil des années, l’occupation se fait de plus en plus pesante. En zone nord, l’occupant organise le pillage de la France. Le blé, le charbon, le cuir et d’autres ressources agricoles et minières partent en Allemagne. Il y a même des usines qui sont démontées pour être remontées de l’autre côté du Rhin. L’Alsace-Lorraine redevient une province allemande. Ce pillage provoque des pénuries (certains produits ne sont plus disponibles) et des restrictions (on ne peut acheter qu’une quantité très limitée de certains produits). Les villes sont particulièrement touchées par la pénurie alors qu’il est plus facile de se nourrir dans les campagnes.

 

Le Service du Travail obligatoire

En août 1942, le président du Conseil (premier ministre) Pierre Laval institue le système de la « relève » : un prisonnier est libéré en échange de trois travailleurs qui partent pour l’Allemagne. Comme cette mesure n’est pas suffisante pour les Allemands, en février 1943, le Service du travail obligatoire (STO) oblige les jeunes Français à aller travailler en Allemagne, dans les usines d’armement.

Olivier Wieviorka – historien

 

Surveillance de la population et arrestations

La présence allemande, c’est aussi la surveillance de la population, la suppression de nombreuses libertés (aller où on veut, dire ce que l’on veut…) La Gestapo (police allemande) qui bénéficie de l’appui de la police française procède à de nombreuses arrestations et déportations. Ainsi, le 16 juillet 1942, 28 000 juifs sont arrêtés à Paris, parqués dans le Vél’ d’Hiv’ puis déportés vers les camps d’extermination nazis. Plus la guerre se prolonge, plus les arrestations sont nombreuses.

Jacqueline Fleury – témoignage

 

Les activités pédagogiques

« La défaite de la France » / Trouvez le bon mot

Le 1er septembre 1939, l’armée allemande envahit _____________________

De septembre 1939 à mai 1940, l’armée française attend derrière la frontière et la « ligne Maginot ». Les combats n’ont pas encore commencé, c’est ce qu’on appelle _________________

En mai 1940, l’armée allemande attaque. Devant l'avancée des troupes allemandes, les civils s'enfuient. c'est ___________________

Le 17 juin 1940, ______________________ annonce à la radio que la France va demander l'arrêt des combats.

____________________ refuse la défaite. Il se réfugie à Londres. Le 18 juin 1940, il lance un appel à la radio de Londres pour encourager les Français à résister.

Score : 0

Juin 1940 : la France vaincue / Quiz

L'armée allemande attaque la France le :

Près de 8 millions de Français fuient la guerre. C'est :

La France est vaincue en 6 semaines. Le 14 juin 1940 :

La France qui s'est effondrée a un nouveau chef :

Le maréchal Pétain demande aux Allemands de :

Score : 0

Le Bon mot au bon endroit

Retrouve les mots manquants pour compléter la carte de France et fais les glisser au bon endroit