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Portrait de Rachel et Hannah

Bienvenue sur notre album !

Je m'appelle Rachel, j'ai 8 ans et je vis à Paris avec mes parents et ma grande sœur, Hannah. Pour ses 13 ans, mes parents lui ont offert un appareil photo car depuis qu’elle est toute petite elle rêve d’être photographe. Je ne l'ai jamais vue aussi heureuse. J’ai hâte de pouvoir coller nos photos dans notre album de famille.

Nos archives

Paris sous l’occupation

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14 juin 1940 : les Allemands à Paris

Après la défaite de la France en 1940, Paris est occupé par les troupes allemandes. Les deux tiers de sa population sont partis, il ne reste qu’un million d’habitants. Le gouvernement français a lui aussi quitté la ville pour la Touraine puis pour Bordeaux. Paris n’est plus la capitale du pays, elle devient le siège du commandement militaire allemand en France. Le drapeau à croix gammée flotte sur les bâtiments emblématiques de la République ainsi que sur la tour Eiffel. L’armée allemande défile sur les Champs-Élysées.

 

Dans les rues de Paris, des panneaux écrits en allemand apparaissent et les horloges de la ville sont réglées à l’heure de l’Allemagne… (Les Français doivent avancer leur montre d’une heure). L’occupant a tout prévu dans le détail. Les immeubles  réquisitionnés répondent à deux critères : le confort et une double entrée, pour évacuer en cas d’attaque.

Paris sous l’occupation

 

Hitler à Paris

Le 18 juin 1940, Adolf Hitler visite Paris pour la première fois. Le soir, il rentre à Munich pour rencontrer Mussolini et examiner la demande d’armistice de Philippe Pétain.

 

Le dimanche 23 juin, il revient à Paris et visite les grands monuments de la capitale (l’île de la Cité, la Sainte-Chapelle et Notre-Dame) dans le but de s’inspirer de son urbanisme. Hitler pose pour les photographes sur l’esplanade du Trocadéro, dos tourné à la tour Eiffel. Avant de repartir, il effectue un survol de la ville. Ce sera sa dernière visite à Paris.

 

La propagande allemande diffusera largement le reportage de cette visite afin d’immortaliser la victoire du IIIe Reich aux yeux du monde.

Hitler visite Paris

 

Les lieux

Pour installer son administration en France, l’Allemagne a besoin de bureaux que l’occupant installe dans les grands hôtels parisiens :

hôtel Majestic : siège du haut commandement militaire allemand en France

hôtel Lutetia : siège de l’Abwehr (service de renseignements)

hôtel Ritz : siège de la Luftwaffe (aviation allemande)

hôtel Meurice : commandement du Gross Paris (où siège en 1944 le général Dietrich Von Choltitz)

hôtel Continental : tribunal d’exception

Des bunkers sont également construits. On en a retrouvé dans les gares Saint-Lazare et Montparnasse.

 

Pénurie et rationnement

La pénurie et le rationnement deviennent le quotidien des Parisiens et le marché noir se développe. On manque de nourriture. On manque aussi de charbon pour se chauffer l’hiver et d’essence pour faire rouler les voitures. Le vélo redevient à la mode. En 1942, la ville compte 2 millions de bicyclettes pour 3 millions d’habitants. Les vélos-taxis font leur apparition de même que les voitures tirées par des chevaux.

 

Voici le témoignage d’une parisienne :

« De bonne heure le matin, elle compte ses tickets et établit un véritable plan de bataille pour obtenir de quoi nourrir sa famille. Avant de partir, elle prépare du faux café additionné de faux sucre (la saccharine). Ayant fait sa toilette à l’eau froide en prenant garde à ne pas faire mousser le savon trop longtemps, elle se rend chez le marchand de légumes et, par chance, y achète le dernier chou-fleur. Pas de problème à la charcuterie, il n’y a plus rien… pas de saccharine non plus à la pharmacie. Rentrée chez elle, elle prépare le repas qui se compose du seul chou-fleur. L’après-midi, après avoir reprisé quelques vêtements usés, elle repart en quête du repas du soir… »

Extrait du « Journal d’une Parisienne » de Georges Duhamel

Les moyens de locomotion à Paris

 

Le pillage des œuvres d'art

Pendant l’Occupation, les Allemands se livrent à un véritable pillage des musées et des collections privées, en particulier celles appartenant aux familles juives. Les proches d’Hitler – comme Göring – viennent à Paris chercher des tableaux et des sculptures qui décoreront leurs résidences. Des salles du musée du Louvre sont vidées et le musée du Jeu de Paume devient un lieu de stockage pour les œuvres volées. Les objets d’art dérobés sont répertoriés en cachette par Rose Valland (la conservatrice du musée du Jeu de Paume), ce qui permettra de les retrouver après la guerre. Le musée du Louvre récupérera ainsi la quasi-totalité de ses chefs-d’œuvre.

Quant aux monuments de la capitale, ils sont souvent protégés par des sacs de sable.

Rose Valland face au pillage nazi

 

Cabarets et restaurants parisiens

Les lieux de divertissement à la mode avant guerre ouvrent à nouveau : la piscine Deligny, le vélodrome d’Hiver ou encore les cinémas. Les officiers allemands fréquentent les grands restaurants parisiens comme Maxim’s ou La Coupole. Les cabarets prospèrent et de nombreux artistes continuent de s’y produire.

Radio Paris est la radio officielle qui diffuse la propagande allemande. Il y a aussi Paris-Télévision une chaîne de télévision créée par l’occupant qui émet à Paris entre 1942 et 1944. La BBC dénonce Radio Paris et l’accuse d’être la voix de l’occupant.

Radio Paris ment…

« Paris sera toujours Paris » Maurice Chevalier

 

Paris sous l’occupation

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14 juin 1940 : les Allemands à Paris

Après la défaite de la France en 1940, Paris est occupé par les troupes allemandes. Les deux tiers de sa population sont partis, il ne reste qu’un million d’habitants. Le gouvernement français a lui aussi quitté la ville pour la Touraine puis pour Bordeaux. Paris n’est plus la capitale du pays, elle devient le siège du commandement militaire allemand en France. Le drapeau à croix gammée flotte sur les bâtiments emblématiques de la République ainsi que sur la tour Eiffel. L’armée allemande défile sur les Champs-Élysées.

 

Dans les rues de Paris, des panneaux écrits en allemand apparaissent et les horloges de la ville sont réglées à l’heure de l’Allemagne… (Les Français doivent avancer leur montre d’une heure). L’occupant a tout prévu dans le détail. Les immeubles  réquisitionnés répondent à deux critères : le confort et une double entrée, pour évacuer en cas d’attaque.

Paris sous l’occupation

 

Hitler à Paris

Hitler Paris

Le 18 juin 1940, Adolf Hitler visite Paris pour la première fois. Le soir, il rentre à Munich pour rencontrer Mussolini et examiner la demande d’armistice de Philippe Pétain.

 

Le dimanche 23 juin, il revient à Paris et visite les grands monuments de la capitale (l’île de la Cité, la Sainte-Chapelle et Notre-Dame) dans le but de s’inspirer de son urbanisme. Hitler pose pour les photographes sur l’esplanade du Trocadéro, dos tourné à la tour Eiffel. Avant de repartir, il effectue un survol de la ville. Ce sera sa dernière visite à Paris.

 

La propagande allemande diffusera largement le reportage de cette visite afin d’immortaliser la victoire du IIIe Reich aux yeux du monde.

Hitler visite Paris

 

Les lieux

Pour installer son administration en France, l’Allemagne a besoin de bureaux que l’occupant installe dans les grands hôtels parisiens :

hôtel Majestic : siège du haut commandement militaire allemand en France

hôtel Lutetia : siège de l’Abwehr (service de renseignements)

hôtel Ritz : siège de la Luftwaffe (aviation allemande)

hôtel Meurice : commandement du Gross Paris (où siège en 1944 le général Dietrich Von Choltitz)

hôtel Continental : tribunal d’exception

Des bunkers sont également construits. On en a retrouvé dans les gares Saint-Lazare et Montparnasse.

 

Pénurie et rationnement

La pénurie et le rationnement deviennent le quotidien des Parisiens et le marché noir se développe. On manque de nourriture. On manque aussi de charbon pour se chauffer l’hiver et d’essence pour faire rouler les voitures. Le vélo redevient à la mode. En 1942, la ville compte 2 millions de bicyclettes pour 3 millions d’habitants. Les vélos-taxis font leur apparition de même que les voitures tirées par des chevaux.

 

Voici le témoignage d’une parisienne :

« De bonne heure le matin, elle compte ses tickets et établit un véritable plan de bataille pour obtenir de quoi nourrir sa famille. Avant de partir, elle prépare du faux café additionné de faux sucre (la saccharine). Ayant fait sa toilette à l’eau froide en prenant garde à ne pas faire mousser le savon trop longtemps, elle se rend chez le marchand de légumes et, par chance, y achète le dernier chou-fleur. Pas de problème à la charcuterie, il n’y a plus rien… pas de saccharine non plus à la pharmacie. Rentrée chez elle, elle prépare le repas qui se compose du seul chou-fleur. L’après-midi, après avoir reprisé quelques vêtements usés, elle repart en quête du repas du soir… »

Extrait du « Journal d’une Parisienne » de Georges Duhamel

Les moyens de locomotion à Paris

 

Le pillage des œuvres d'art

Pendant l’Occupation, les Allemands se livrent à un véritable pillage des musées et des collections privées, en particulier celles appartenant aux familles juives. Les proches d’Hitler – comme Göring – viennent à Paris chercher des tableaux et des sculptures qui décoreront leurs résidences. Des salles du musée du Louvre sont vidées et le musée du Jeu de Paume devient un lieu de stockage pour les œuvres volées. Les objets d’art dérobés sont répertoriés en cachette par Rose Valland (la conservatrice du musée du Jeu de Paume), ce qui permettra de les retrouver après la guerre. Le musée du Louvre récupérera ainsi la quasi-totalité de ses chefs-d’œuvre.

Quant aux monuments de la capitale, ils sont souvent protégés par des sacs de sable.

Rose Valland face au pillage nazi

 

Cabarets et restaurants parisiens

Les lieux de divertissement à la mode avant guerre ouvrent à nouveau : la piscine Deligny, le vélodrome d’Hiver ou encore les cinémas. Les officiers allemands fréquentent les grands restaurants parisiens comme Maxim’s ou La Coupole. Les cabarets prospèrent et de nombreux artistes continuent de s’y produire.

Radio Paris est la radio officielle qui diffuse la propagande allemande. Il y a aussi Paris-Télévision une chaîne de télévision créée par l’occupant qui émet à Paris entre 1942 et 1944. La BBC dénonce Radio Paris et l’accuse d’être la voix de l’occupant.

Radio Paris ment…

« Paris sera toujours Paris » Maurice Chevalier

 

Les activités pédagogiques

Paris à l’heure allemande / Quiz

La Seconde Guerre mondiale commence en septembre 1939. A quelle date les Allemands entrent-ils dans Paris ?

Pour montrer qu'ils sont vainqueurs, les Allemands :

En juin 1940, Hitler visite Paris pour :

L'administration allemande s'installe dans :

Que deviennent les musées parisiens ?

Score : 0

Complète ce mot croisé pour trouver le nom d'un moyen de chauffage rationné.

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S A
U S I
R V E
E O U
N R
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E