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Portrait de Rachel et Hannah

Bienvenue sur notre album !

Je m'appelle Rachel, j'ai 8 ans et je vis à Paris avec mes parents et ma grande sœur, Hannah. Pour ses 13 ans, mes parents lui ont offert un appareil photo car depuis qu’elle est toute petite elle rêve d’être photographe. Je ne l'ai jamais vue aussi heureuse. J’ai hâte de pouvoir coller nos photos dans notre album de famille.

Nos archives

A l’école…

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L'école obligatoire jusqu'à 14 ans

En 1939, l’école est obligatoire en France jusqu’à l’âge de 14 ans. Comme beaucoup d’enfants ne poursuivent pas leurs études au-delà, il existe un examen permettant d’évaluer le niveau des élèves. Cet examen, c’est le « Certificat d’études primaires élémentaires », souvent appelé « Certificat d’études primaires » ou « Certif ». Les enfants le passent entre 11 et 13 ans.

 

Les épreuves du "certif"

L’examen comporte trois épreuves écrites : la dictée, le calcul et la rédaction qui peut porter sur la morale, l’histoire-géographie ou les sciences. En plus, il y a une épreuve de couture pour les filles et une épreuve de dessin ou d’agriculture pour les garçons. Les élèves passent aussi des épreuves orales : lecture-récitation et chant, histoire-géographie. L’examen est obtenu si le candidat obtient la moyenne aux épreuves écrites et la moyenne à l’ensemble des épreuves. Le zéro est éliminatoire.

 

Des tranchées dans la cour de l'école

Au début de la guerre, les élèves reçoivent des cours de « Défense passive » qui leur expliquent comment se protéger en cas de bombardements aériens. Des abris sont aménagés dans les caves des écoles et des tranchées sont creusées dans la cour de récréation.
Au fil des mois, la guerre se rapproche. A partir de 1943, dans les régions les plus exposées aux bombardements, des mesures sont prises pour aménager des abris plus solides et certaines écoles, situées dans des zones à risque, sont fermées. Les élèves sont alors répartis dans d’autres villages.

 

De nouveaux programmes scolaires

Pendant la guerre, le gouvernement de Vichy ajoute des cours au programme de primaire d’avant-guerre. Les petites filles reçoivent un cours d’enseignement ménager afin de les préparer à devenir de futures mères de famille. Le cours de morale qui existait avant guerre devient un discours à la gloire du régime de Vichy et de son chef le maréchal Pétain. En ce qui concerne le sport, le régime de Vichy reprend l’examen du « Brevet sportif populaire », créé en 1937 par Léo Lagrange, et le rebaptise le « Brevet sportif national », en 1941. Dans certaines écoles, les élèves doivent arracher les pages des livres d’histoire défavorables à l’Allemagne.

 

"Maréchal nous voilà !"

Des chansons nouvelles apparaissent, comme « Maréchal nous voilà » à la gloire du nouveau Chef de l’Etat français, Philippe Pétain. On trouve aussi le portrait du maréchal accroché dans les salles de classe, mais ce n’est pas le cas dans toutes les écoles. Pétain utilise les enfants et les fait participer à diverses campagnes de propagande : la Journée des Mères (fête des mères) ; la fête Jeanne d’Arc… Les instituteurs demandent aussi aux enfants d’écrire des lettres au maréchal Pétain.

« Maréchal nous voilà »

 

Récupération des métaux et des vieux papiers

L’Etat français demande aux enfants des écoles primaires de participer à des campagnes de récupération de papiers, de métaux non ferreux, de caoutchouc, de cuirs, etc. Ces collectes vont continuer pendant toute la guerre. A la campagne, les instituteurs et institutrices profitent du cours de sciences naturelles (appelé « leçon de choses ») pour que les enfants ramassent des fruits sauvages (marrons d’Inde, faînes, glands) ou participent à la chasse aux doryphores, ces insectes nuisibles qui détruisent les plans de pomme de terre.

 

Le rationnement des fournitures scolaires

Au quotidien, les enfants sont soumis à des restrictions alimentaires et vestimentaires. Il faut même des tickets de rationnement pour acheter des fournitures scolaires. La population est divisée en plusieurs catégories, en fonction de l’âge et du travail accompli pour obtenir ces rations alimentaires. Les jeunes sont dans la catégorie J, subdivisée à partir du 15 juin 1941 en trois sous-groupes : J.1 de 3 à 5 ans ; J.2 de 6 à 13 ans et J.3 de 14 à 21 ans.

 

A l’école…

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L'école obligatoire jusqu'à 14 ans

En 1939, l’école est obligatoire en France jusqu’à l’âge de 14 ans. Comme beaucoup d’enfants ne poursuivent pas leurs études au-delà, il existe un examen permettant d’évaluer le niveau des élèves. Cet examen, c’est le « Certificat d’études primaires élémentaires », souvent appelé « Certificat d’études primaires » ou « Certif ». Les enfants le passent entre 11 et 13 ans.

 

Les épreuves du "certif"

certificat d'études

L’examen comporte trois épreuves écrites : la dictée, le calcul et la rédaction qui peut porter sur la morale, l’histoire-géographie ou les sciences. En plus, il y a une épreuve de couture pour les filles et une épreuve de dessin ou d’agriculture pour les garçons. Les élèves passent aussi des épreuves orales : lecture-récitation et chant, histoire-géographie. L’examen est obtenu si le candidat obtient la moyenne aux épreuves écrites et la moyenne à l’ensemble des épreuves. Le zéro est éliminatoire.

 

Des tranchées dans la cour de l'école

Au début de la guerre, les élèves reçoivent des cours de « Défense passive » qui leur expliquent comment se protéger en cas de bombardements aériens. Des abris sont aménagés dans les caves des écoles et des tranchées sont creusées dans la cour de récréation.
Au fil des mois, la guerre se rapproche. A partir de 1943, dans les régions les plus exposées aux bombardements, des mesures sont prises pour aménager des abris plus solides et certaines écoles, situées dans des zones à risque, sont fermées. Les élèves sont alors répartis dans d’autres villages.

 

De nouveaux programmes scolaires

Pendant la guerre, le gouvernement de Vichy ajoute des cours au programme de primaire d’avant-guerre. Les petites filles reçoivent un cours d’enseignement ménager afin de les préparer à devenir de futures mères de famille. Le cours de morale qui existait avant guerre devient un discours à la gloire du régime de Vichy et de son chef le maréchal Pétain. En ce qui concerne le sport, le régime de Vichy reprend l’examen du « Brevet sportif populaire », créé en 1937 par Léo Lagrange, et le rebaptise le « Brevet sportif national », en 1941. Dans certaines écoles, les élèves doivent arracher les pages des livres d’histoire défavorables à l’Allemagne.

 

"Maréchal nous voilà !"

Des chansons nouvelles apparaissent, comme « Maréchal nous voilà » à la gloire du nouveau Chef de l’Etat français, Philippe Pétain. On trouve aussi le portrait du maréchal accroché dans les salles de classe, mais ce n’est pas le cas dans toutes les écoles. Pétain utilise les enfants et les fait participer à diverses campagnes de propagande : la Journée des Mères (fête des mères) ; la fête Jeanne d’Arc… Les instituteurs demandent aussi aux enfants d’écrire des lettres au maréchal Pétain.

« Maréchal nous voilà »

 

Récupération des métaux et des vieux papiers

L’Etat français demande aux enfants des écoles primaires de participer à des campagnes de récupération de papiers, de métaux non ferreux, de caoutchouc, de cuirs, etc. Ces collectes vont continuer pendant toute la guerre. A la campagne, les instituteurs et institutrices profitent du cours de sciences naturelles (appelé « leçon de choses ») pour que les enfants ramassent des fruits sauvages (marrons d’Inde, faînes, glands) ou participent à la chasse aux doryphores, ces insectes nuisibles qui détruisent les plans de pomme de terre.

 

Le rationnement des fournitures scolaires

Au quotidien, les enfants sont soumis à des restrictions alimentaires et vestimentaires. Il faut même des tickets de rationnement pour acheter des fournitures scolaires. La population est divisée en plusieurs catégories, en fonction de l’âge et du travail accompli pour obtenir ces rations alimentaires. Les jeunes sont dans la catégorie J, subdivisée à partir du 15 juin 1941 en trois sous-groupes : J.1 de 3 à 5 ans ; J.2 de 6 à 13 ans et J.3 de 14 à 21 ans.

 

Les activités pédagogiques

Aller à l’école / Quiz

Jusqu'à quel âge l'école est-elle obligatoire ?

Quel examen les élèves passent-ils à la fin de leurs études ?

Pour protéger les élèves des bombardements :

Dans de nombreuses écoles, les enfants rendent hommage au maréchal Pétain en chantant :

Pour soutenir l'effort de guerre de la France, les enfants doivent :

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