Je m'appelle Rachel, j'ai 8 ans et je vis à Paris avec mes parents et ma grande sœur, Hannah. Pour ses 13 ans, mes parents lui ont offert un appareil photo car depuis qu’elle est toute petite elle rêve d’être photographe. Je ne l'ai jamais vue aussi heureuse. J’ai hâte de pouvoir coller nos photos dans notre album de famille.
Le nazisme est l’idéologie du parti politique unique qui dirige l’Allemagne entre 1933 et 1945. C’est un régime totalitaire reposant sur la terreur. Pour la première fois dans l’Histoire, un Etat adopte le racisme et l’antisémitisme comme doctrine officielle.
Prônant l’inégalité des races, le nazisme affirme que les Allemands sont les représentants d’une élite, la race aryenne, composée d’hommes grands, blonds aux yeux bleus. Les êtres jugés inférieurs – les juifs, les tsiganes mais aussi les handicapés – doivent être éliminés.
Considérés comme les ennemis de l’Etat nazi, les juifs sont particulièrement persécutés : boycott de leurs magasins et interdiction d’exercer toute fonction publique. En 1935, les lois de Nuremberg aggravent leur situation, les excluant peu à peu de la société. Au fil des années, la persécution contre les juifs se fait plus violente.
Le 30 janvier 1933, quand Adolf Hitler sort de la chancellerie, dévale les marches du perron et s’engouffre dans sa voiture sous les applaudissements de la foule, une page de l’histoire de l’Allemagne est tournée : Hitler vient d’être nommé chancelier par le Président Hindenburg. Industriels et hommes de droite allemands se félicitent de ce choix pensant naïvement utiliser Hitler pour relever l’Allemagne frappée par la crise économique et la débarrasser des communistes puis, une fois l’ordre rétabli, se séparer du nouveau chancelier. C’était compter sans la volonté d’Hitler d’édifier un IIIe Reich qui, si l’on en croît la propagande, devait durer « 1000 ans ».
Hitler a pour objectif de dominer l’Europe, en réunissant tout d’abord les populations de langue allemande dans un grand Reich, puis en se lançant à la conquête d’un « espace vital » à l’est de l’Europe.
Contrairement aux principes énoncés dans le traité de Versailles (1919), Hitler rétablit le service militaire, et crée une nouvelle armée (la Wehrmacht) et une aviation (la Luftwaffe).
Hitler profite des hésitations des démocraties qui veulent à tout prix maintenir la paix pour étendre son influence sans avoir à combattre. En mars 1938, c’est l’Anschluss : Hitler annexe l’Autriche. En septembre, les accords de Munich lui permettent de s’emparer d’une partie de la Tchécoslovaquie. La marche vers la guerre commence.
Quelques mois suffisent à Hitler pour mettre en place les fondements d’une dictature impitoyable. Le 1er février 1933, le nouveau chancelier obtient la dissolution du Parlement allemand puis, quelques semaines plus tard, prétextant la responsabilité des communistes dans l’incendie du Reichstag, il interdit le parti communiste, suspend les libertés individuelles et autorise l’arrestation arbitraire et l’incarcération illimitée.
Le 23 mars 1933, nouveau tournant ! Hitler obtient les pleins pouvoirs. Dans les semaines qui suivent, le chancelier élimine ses adversaires : partis politiques, syndicats, mouvements de jeunesse ou associations non-nazis sont dissous ou se rallient. Les opposants politiques sont exilés ou enfermés dans des camps de concentration, la Gestapo et la SS font régner la terreur.
Hilter peut désormais lancer sa « révolution nationale-socialiste » et mettre au pas le pays selon le mot d’ordre « Ein Volk, ein Reich, ein Führer » (un peuple, un empire, un chef). Le 14 juillet 1933, le NSDAP est reconnu parti unique. Le totalitarisme est désormais officiel.
L’économie allemande se prépare à la guerre en développant une puissante industrie d’armement. Après une timide reprise de l’économie en octobre 1932, la relance des investissements industriels, la construction de logements et une politique de grands travaux portent rapidement leurs fruits. L’État nazi construit des autoroutes qui seront, quelques années plus tard, empruntées par les armées allemandes. L’économie allemande redémarre alors que le reste de l’Europe, durement frappée par la crise, doit attendre 1934.
Sur le front du chômage, la situation s’améliore rapidement. La crise de 1929 avait provoqué une montée en flèche du nombre de chômeurs dans tous les pays européens. L’Allemagne, particulièrement touchée, comptait 6 millions de chômeurs en 1932. Fin 1933, le IIIe Reich n’en dénombre plus que 3,5 millions et 200 000 en 1938. L’amélioration du niveau de vie de la classe ouvrière ne doit pas faire oublier la suppression des syndicats et l’abolition du droit de grève.
Le nazisme est l’idéologie du parti politique unique qui dirige l’Allemagne entre 1933 et 1945. C’est un régime totalitaire reposant sur la terreur. Pour la première fois dans l’Histoire, un Etat adopte le racisme et l’antisémitisme comme doctrine officielle.
Prônant l’inégalité des races, le nazisme affirme que les Allemands sont les représentants d’une élite, la race aryenne, composée d’hommes grands, blonds aux yeux bleus. Les êtres jugés inférieurs – les juifs, les tsiganes mais aussi les handicapés – doivent être éliminés.
Considérés comme les ennemis de l’Etat nazi, les juifs sont particulièrement persécutés : boycott de leurs magasins et interdiction d’exercer toute fonction publique. En 1935, les lois de Nuremberg aggravent leur situation, les excluant peu à peu de la société. Au fil des années, la persécution contre les juifs se fait plus violente.
Le 30 janvier 1933, quand Adolf Hitler sort de la chancellerie, dévale les marches du perron et s’engouffre dans sa voiture sous les applaudissements de la foule, une page de l’histoire de l’Allemagne est tournée : Hitler vient d’être nommé chancelier par le Président Hindenburg. Industriels et hommes de droite allemands se félicitent de ce choix pensant naïvement utiliser Hitler pour relever l’Allemagne frappée par la crise économique et la débarrasser des communistes puis, une fois l’ordre rétabli, se séparer du nouveau chancelier. C’était compter sans la volonté d’Hitler d’édifier un IIIe Reich qui, si l’on en croît la propagande, devait durer « 1000 ans ».
Hitler a pour objectif de dominer l’Europe, en réunissant tout d’abord les populations de langue allemande dans un grand Reich, puis en se lançant à la conquête d’un « espace vital » à l’est de l’Europe.
Contrairement aux principes énoncés dans le traité de Versailles (1919), Hitler rétablit le service militaire, et crée une nouvelle armée (la Wehrmacht) et une aviation (la Luftwaffe).
Hitler profite des hésitations des démocraties qui veulent à tout prix maintenir la paix pour étendre son influence sans avoir à combattre. En mars 1938, c’est l’Anschluss : Hitler annexe l’Autriche. En septembre, les accords de Munich lui permettent de s’emparer d’une partie de la Tchécoslovaquie. La marche vers la guerre commence.
Quelques mois suffisent à Hitler pour mettre en place les fondements d’une dictature impitoyable. Le 1er février 1933, le nouveau chancelier obtient la dissolution du Parlement allemand puis, quelques semaines plus tard, prétextant la responsabilité des communistes dans l’incendie du Reichstag, il interdit le parti communiste, suspend les libertés individuelles et autorise l’arrestation arbitraire et l’incarcération illimitée.
Le 23 mars 1933, nouveau tournant ! Hitler obtient les pleins pouvoirs. Dans les semaines qui suivent, le chancelier élimine ses adversaires : partis politiques, syndicats, mouvements de jeunesse ou associations non-nazis sont dissous ou se rallient. Les opposants politiques sont exilés ou enfermés dans des camps de concentration, la Gestapo et la SS font régner la terreur.
Hilter peut désormais lancer sa « révolution nationale-socialiste » et mettre au pas le pays selon le mot d’ordre « Ein Volk, ein Reich, ein Führer » (un peuple, un empire, un chef). Le 14 juillet 1933, le NSDAP est reconnu parti unique. Le totalitarisme est désormais officiel.
L’économie allemande se prépare à la guerre en développant une puissante industrie d’armement. Après une timide reprise de l’économie en octobre 1932, la relance des investissements industriels, la construction de logements et une politique de grands travaux portent rapidement leurs fruits. L’État nazi construit des autoroutes qui seront, quelques années plus tard, empruntées par les armées allemandes. L’économie allemande redémarre alors que le reste de l’Europe, durement frappée par la crise, doit attendre 1934.
Sur le front du chômage, la situation s’améliore rapidement. La crise de 1929 avait provoqué une montée en flèche du nombre de chômeurs dans tous les pays européens. L’Allemagne, particulièrement touchée, comptait 6 millions de chômeurs en 1932. Fin 1933, le IIIe Reich n’en dénombre plus que 3,5 millions et 200 000 en 1938. L’amélioration du niveau de vie de la classe ouvrière ne doit pas faire oublier la suppression des syndicats et l’abolition du droit de grève.
